évolution

Une photo a récemment été prise au sommet de l'Everest montrant une file d’attente ininterrompue de plusieurs centaines de personnes patientant pour toucher le toit du monde à plus de 8000 mètres d'altitude, dans un froid extrême et un taux d'oxygène particulièrement réduit. De véritables conditions  de survie puisque des alpinistes meurent (!) dans cette attente.

Les limites que repousse l'homme dans sa quête d'élévation, la volonté et la masse d'énergie investies, les souffrances, la prise de risque jusqu’au côtoiement à la mort sont remarquables. Sont-elles pour autant admirables ? Elles ne sont que des prises de risques plus ou moins bien calculés. Un intérêt s’y cache donc probablement.

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Face au danger la fuite est une des principales stratégies de survie du règne animal. Eviter à tout prix la confrontation est un réflexe. Nous aussi y sommes soumis, disposant malgré tout de la conscience et du libre-arbitre qui nous permettent de nous y abandonner ou de nous confronter. De ce choix nait le respect de nous-même, sentiment essentiel à la construction de notre identité. Il fait appel à une de nos plus grandes valeurs, j'ai nommé le COURAGE.

Le masculin l'a immédiatement accaparé pour se construire la plus belle des images. L'arbre cachant souvent la forêt, allons jeter un coup d'œil derrière.

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L´après mai 68 a vu la société française prendre un virage à 180 degrés vers plus de liberté dans nos façons d´être et de relationner. La fin soudaine de la pression qui nous dictait ce à quoi il fallait ressembler a laissé place au sentiment qu’absolument tout était possible y compris n´importe quoi, le tout sans véritablement de conséquence. La destitution des maîtres extérieurs a laissé croire qu´il devenait possible de vivre sans plus d´autre guide.

De ce sentiment est né une attitude élevée au rang de valeur. Être cool ne pouvait être synonyme que de bien-être.

Mais est-ce si sûr ?

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Nous avons tous vu une personne se faire surprendre, sursauter, et immédiatement réagir en bousculant le responsable. Si par la suite les rires ont tenté de masquer la frayeur le premier réflexe aura malgré tout été la violence. Ce geste est socialement toléré car l´émotion provoquée est clairement identifiée et que d´une certaine façon elle l´explique, voire l´excuse. Mais qu´en est-il des violences dont nous ne discernons pas la raison ? Peut-on imaginer qu´elles soient toutes des réponses à une peur et qu´elles puissent être d´autant plus grandes que celle-ci est inconsciente ?

Nous allons partir de l'hypothèse que toutes les maltraitances physiques ou psychologiques, la prise de pouvoir sur d´autres êtres humains, le mensonge, les guerres, les trahisons, l´infidélité à soi ou à l´autre, l´irrespect, le racisme, sont originellement des attitudes défensives répondant à des peurs non conscientes.

Vérification .…

Nous consacrons une énergie considérable à la façon de nous présenter au monde. Nos vêtements, notre coiffure et, pour l'instant petit bonus pour les femmes, le maquillage en sont les principaux moyens d´expression. Pour se distinguer chacun construit son équilibre entre mode, conventions sociales et expression de sa personnalité. Les résultats sont donc d´une infinie variété, de la totale soumission à ce que d´autres ont décidé pour nous, à l´expression débridée de tout ce qui peut jusqu´à l´outrance nous différencier.

Nous sommes encore loins de l'élégance.

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On apprend plus de ses échecs que de ses réussites. Certes. Il est bien de l´avoir compris et accepté. Mais cette considération ne nourrit que le mental. Qu´en est-il de la violence du choc émotionnel et de ses conséquences dans l´immédiat du moment présent et des suivants ?

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La réflexion que peut apporter ce billet dépendra de votre réponse à la question suivante. Prêt ?

Qui parmi vous aimerait se retrouver, 10, 20 ou 30 ans en arrière ?

Cette question étant posée très sérieusement, vous êtes invités à vous assurer de la réponse. Prenez le temps non de vous remémorer mais de ressentir ce qu´il vous reste de ces périodes de votre vie. Les moments heureux et les difficiles, vos réussites et ratages, les occasions saisies, les manquées, le bonheur des personnes rencontrées et la nostalgie des autres. Cette liste est votre liste, prenez le temps de la parcourir et surtout essayez de vous rappeler votre capacité du moment à pleinement les vivre pour en tirer profit... ou pas.

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Petit billet sur le pouce, mais ça pressait. Peut-être un peu trop de points d´exclamation mais le sujet me chatouille, ce qui explique son classement dans la catégorie "Humeur"...

Je suis heureux. Si je ne sais à la combientième « journée des droits des femmes » nous en sommes, celle-ci a vraiment un petit goût de parole libérée. Mais la tristesse de ce qu´elle continue à révéler est aussi bien présente, sans compter que le premier réflexe masculin à l´exposé de ces maltraitances sera majoritairement de ne pas se sentir concerné.

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Ce billet va oser aborder une réflexion sur l´Amour, thème le plus universellement évoqué depuis l´aube de l´Humanité. Il envisage même son probable classement en pole position des forces en œuvre dans ce monde. Prêts ? Ouvrons la discussion…

Aimer, c´est voir l´autre au-delà des apparences, au-delà de cette petite carapace parfois charmante, parfois pas, derrière laquelle se réfugie son unique beauté. Aimer, c´est accepter les petites maltraitances faites à l´ego parce que l´on sait riche d´évolution personnelle le reflet du miroir teinté d´amour de son alter ego. Aimer, c´est vouloir tout donner jusqu´à sa limite du possible et quelques fois au-delà. Aimer c´est l´union universelle, porteuse de la vie, des plus grands bonheurs, des plus grandes souffrances. Aimer, c´est la multitude d´émotions et de façons de les exprimer qui font de votre amour un joyau  singulier.

Mais aussi importante soit cette expérience de l´amour, il en existe une autre bien plus essentielle et difficile à vivre.

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Notre décision d´utiliser les expériences de la vie pour nous grandir est le déterminant de notre évolution. C´est nous qui décidons ou pas de nous mettre en chasse de tout ce qui nous empêche d´atteindre la plus belle image que nous avons de nous-même. Un précédent billet proposait un gibier digne de nous, ce que nous ne voulons plus nous voir penser, dire et faire dans nos vies. Plus difficile que d´aller chasser le bison ?

Certainement.

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Au 23 février 2019 la lecture des nouvelles définitions du genre donnent un curieux arrière-goût de recensement. Bisexuel, cisgenre, genderfluid, non-binaire, agenre, pansexuel, queer et trans. Pour ceux qui comme moi n´en connaissais pas la moitié, leur définition telle que proposée se trouve à la fin du billet.

Combien de nouvelles références dans 10 ans ?

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